Economie

Spécial Argentine : Situation économique et sociale en Argentine (3)

L’Argentine ira aux urnes en octobre 2023

Les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19, ainsi que la guerre en Ukraine, ont mis à mal la popularité du président Alberto Fernández, chef de la coalition péroniste du Frente de Todos (FDT).

Face aux conséquences économiques et sociales des crises, les divergences se sont accentuées entre le gouvernement modéré et la faction populiste plus dure dirigée par la vice-présidente Cristina Kirchner (y compris le désaccord de cette dernière avec les conditions attachées à la Facilité élargie de crédit de 44,5 milliards de dollars accordée par le FMI en mars 2022).

En matière de politique étrangère, la récente arrivée au pouvoir au Brésil du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva devrait renforcer les liens entre les deux pays, tout en mettant l’accent sur l’accord commercial du Mercosur.

En janvier 2023, les deux pays ont signé un protocole d’accord pour lancer une étude de faisabilité sur la création d’une monnaie virtuelle commune afin de faciliter les échanges entre les deux pays. Dans le même temps, l’Argentine a fait part de son intention d’obtenir un financement de la banque de développement brésilienne BNDES pour la deuxième phase du gazoduc Néstor Kirchner.

Il est important de noter que l’Argentine se rendra aux urnes le 22 octobre 2023, lorsque la population votera pour le président (avec un éventuel second tour le 19 novembre 2023) et pour les membres de la Chambre basse et du Sénat. On ne sait pas encore si le président Alberto Fernández briguera un nouveau mandat ou si un autre dirigeant péroniste se présentera à la tête de la coalition sortante. Si la vice-présidente Cristina Kirchner n’a pas encore indiqué si elle avait l’intention de se lancer dans la course, l’actuel ministre de l’économie, Sergio Massa, pourrait être un candidat possible.

Néanmoins, dans le contexte des grands défis économiques auxquels le pays est actuellement confronté, la coalition d’opposition de centre-droit Juntos por el Cambio (JxC) a obtenu de bons résultats dans les premiers sondages. Les principaux candidats de cette coalition sont l’actuel maire de Buenos Aires, Horacio Rodríguez Larreta, et l’une des principales dirigeantes de JxC, Patricia Bullrich. Le législateur indépendant Javier Milei, qui adopte des vues économiques libertaires, est également considéré comme un candidat à la présidence.

(Données recueillies par Coface For Trade)

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