Le Secret Service admet un échec dans la protection de Donald Trump
Lors d’une audition au Congrès, la directrice du Secret Service, Kimberly Cheatle, a admis un manquement majeur dans la protection de l’ancien président Donald Trump. L’incident a eu lieu le 13 juillet en Pennsylvanie, où une tentative d’assassinat a été perpétrée contre Trump, désormais candidat républicain à la présidentielle de novembre.
Cheatle, confrontée à des appels à sa démission, a fermement rejeté cette idée, affirmant devant la commission de supervision de la Chambre des représentants qu’elle reste la meilleure personne pour diriger le Secret Service. Elle a souligné que la mission essentielle de son agence est de protéger les dirigeants du pays, reconnaissant que cette mission a échoué ce jour-là. Elle a décrit cet incident comme le plus grand échec opérationnel du Secret Service depuis des décennies, assumant la pleine responsabilité de la faille de sécurité.
L’attaque a laissé Donald Trump, 78 ans, blessé à l’oreille. Des photos de lui, le visage ensanglanté et le poing levé, ont rapidement circulé dans le monde entier. L’incident a également fait un spectateur mort et deux autres grièvement blessés, mettant en lumière de graves questions sur l’efficacité du Secret Service.
Depuis le 13 juillet, l’agence est sous le feu des critiques pour d’éventuels manquements et erreurs humaines. Des appels à la démission de Cheatle ont été émis par des membres des deux bords politiques. Malgré ces critiques, Cheatle a déclaré qu’elle était déterminée à rester en poste pour renforcer et diriger le Secret Service durant cette période difficile.
Au cours de l’audition, Cheatle a été réticente à répondre à des questions spécifiques, arguant que plusieurs enquêtes étaient en cours. Cette réponse a provoqué la frustration des parlementaires républicains et démocrates, qui souhaitaient des explications détaillées sur l’attaque. Cheatle n’a pu fournir que des réponses générales, laissant beaucoup de questions sans réponse.
