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La valorisation de la formation professionnelle

Beaucoup n’ont pas eu la chance de réussir dans leurs études, c’est la loi de la vie. Le processus de sélection de l’école primaire à l’université est empreint de concurrence, et jusqu’à présent, il n’a pas réussi à équilibrer l’offre et la demande sur le marché du travail. En d’autres termes, nous avons toujours des diplômés qui ne parviennent pas à trouver d’emplois disponibles. Cependant, ce n’est pas le sujet dont nous traitons ici.

Notre message s’adresse à ceux qui étaient au lycée ou qui avaient un baccalauréat en poche, mais qui n’ont pas pu aller plus loin. Ces personnes se retrouvent souvent seules face au désespoir et à la mauvaise image véhiculée par notre société. Dans cette optique, la formation professionnelle demeure une option sérieuse et valable qui peut leur ouvrir les portes de la réussite.

La formation professionnelle est un secteur ancien de notre pays qui a longtemps lutté pour reconquérir des étudiants qui n’ont pas réussi dans le cursus général, ou qui étaient titulaires d’un diplôme de troisième, voire d’une licence, et qui ont décidé de continuer leurs études. Former des professionnels pour qu’ils acquièrent des connaissances de base dans des métiers tels que l’électricité, la menuiserie, la plomberie, le froid, la climatisation, l’électronique et d’autres métiers vitaux pour la société est malheureusement devenu rare. Cette préoccupation persiste même si l’État fait preuve d’une générosité croissante envers ce domaine, en allouant des budgets et en offrant des programmes ainsi que des enseignants spécialisés. Il est préoccupant de constater que la société ne valorise que les diplômés universitaires et marginalise la formation professionnelle.

Cependant, la formation professionnelle est également un parcours d’apprentissage, mais plus pratique et axé sur les carrières en demande aujourd’hui. Pour surmonter ces dogmes hérités, il est essentiel de mettre l’accent sur la formation professionnelle et de remédier à cette perception de l' »échec » qui lui est associée. Les parents doivent faire preuve d’intelligence dans ces cas : si un garçon ou une fille ne convient pas à l’école ou au collège, il est préférable qu’il ou elle utilise ce temps pour apprendre un métier spécialisé, gratuitement grâce à l’État. Aujourd’hui, la formation professionnelle offre des opportunités rares et très lucratives, et il existe de nombreux exemples de réussite dans ce domaine. Les jeunes créent leur propre entreprise et génèrent des emplois grâce à la formation professionnelle. Toutefois, la reconnaissance sociale de la formation professionnelle fait encore défaut.

Pourtant, c’est essentiel pour l’économie, motivant pour les individus eux-mêmes, et cela permet de soulager l’État et de réduire le chômage en offrant un véritable espoir. La formation professionnelle n’est pas une source de honte, bien au contraire, c’est un domaine qui crée de la richesse et des emplois.

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