Santé

OMS: Un besoin de 121 M€ pour lutter contre le Mpox

Les épidémies de mpox en République Démocratique du Congo (RDC) et dans les pays voisins « peuvent être maîtrisées et stoppées », mais il faudra environ 121 millions d’euros pour financer la réponse internationale au cours des six prochains mois, a déclaré l’Organisation mondiale de la santé (OMS) lundi 26 août 2024.

Le plan stratégique mondial de préparation et de riposte au mpox, lancé par l’OMS, couvre la période de septembre 2024 à février 2025. Il prévoit que 135 millions de dollars (121 millions d’euros) seront nécessaires pour financer cette réponse internationale, impliquant l’OMS, les États membres et des partenaires tels que les Centres africains de contrôle et de prévention des maladies (Africa CDC).

L’OMS lancera prochainement un appel de fonds pour préciser ses besoins. En attendant, elle a débloqué environ 1,5 million de dollars de son fonds de réserve pour les situations d’urgence.« Les épidémies de mpox en République Démocratique du Congo et dans les pays voisins peuvent être maîtrisées et stoppées », a assuré le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, dans un communiqué.

La recrudescence du mpox et l’apparition d’un nouveau variant (clade 1b), d’abord détecté en RDC, ont incité l’OMS à déclarer le 14 août son plus haut degré d’alerte au niveau international. L’OMS avait déjà pris une telle décision en 2022 lors d’une épidémie de mpox, portée par le clade 2b, qui s’était propagée à travers le monde, l’alerte ayant été levée en mai 2023.« Depuis le début de l’épidémie mondiale de mpox en 2022, plus de 100 000 cas confirmés ont été signalés à l’OMS.

Le virus continue de circuler à des niveaux bas dans le monde », a indiqué le Dr Tedros lors de la présentation du plan stratégique aux États membres de l’organisation.

Cependant, il a souligné que « la région africaine a connu une augmentation et une expansion géographique sans précédent ». La RDC représente 90 % des cas signalés en 2024, avec plus de 16 000 cas suspects et 575 décès recensés depuis janvier.

« Cette recrudescence est portée par deux épidémies distinctes — dans différentes parties du pays — de deux souches, ou clades, du virus responsable du mpox », a-t-il expliqué, ajoutant que la propagation rapide du clade 1b « est » la principale raison pour laquelle il a décidé de déclarer une urgence de santé publique de portée internationale.

Le mpox, anciennement connu sous le nom de variole du singe, est une maladie virale qui se propage de l’animal à l’homme, mais se transmet également entre humains par contact physique. Elle provoque de la fièvre, des douleurs musculaires et des lésions cutanées.

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