Une feuille de route pour aider la Tunisie à renforcer sa sécurité alimentaire en cours de finalisation
Une feuille de route « ambitieuse » visant à aider la Tunisie à renforcer sa sécurité alimentaire et sa résilience face aux changements climatiques et en cours de finalisation, a affirmé, mardi à Tunis, l’ambassadeur de France en Tunisie, André Parant. Cette feuille de route vise également à consolider l’égalité entre les femmes et les hommes en milieu rural, a-t-il encore ajouté, lors d’un séminaire consacré au lancement du projet de jumelage entre la Tunisie, la France et l’Italie, portant sur le renforcement du dispositif national d’encadrement vétérinaire de la santé animale.
Ce plan s’inscrit dans le cadre de l’accord de coopération bilatérale renouvelé, l’année dernière, entre la Tunisie et la France, a-t-il dit. Il a, à cette occasion, déclaré que la France reste « engagée » à coopérer avec les services du ministère de l’Agriculture afin d’aider la Tunisie à préserver sa sécurité alimentaire, qui reste un enjeux primordial dans le contexte actuel marqué par la guerre en Ukraine.
L’ambassadeur a, dans ce contexte, souligné que son pays continuera à soutenir les pays touchés par cette guerre comme la Tunisie dans le cadre de l’initiative européenne pour la résilience alimentaire et agricole (Food and Agriculture Resilience Mission – FARM).Cette initiative a pour objectif de réduire les effets de la guerre en Ukraine dans de nombreux pays vulnérables sur le niveau des prix, la production, l’accès et l’approvisionnement en céréales, notamment le blé.
La Tunisie reste particulièrement vulnérable face aux effets de cette guerre. En 2021, le pays a réalisé 60% de ses importations de blé tendre et 66% de ses importations d’orge avec la Fédération de Russie et l’Ukraine, selon la Banque mondiale.