Semences de qualité : le ministère de l’Agriculture annonce une production record
La directrice générale de la santé végétale au ministère de l’Agriculture, Naïma Mahfoudhi, a affirmé que les semences de haute qualité pour la saison à venir étaient disponibles en quantités nécessaires.
S’exprimant en marge d’une journée d’information et de sensibilisation sur l’utilisation des semences sélectionnées pour la campagne 2025/2026, elle a indiqué que plus de 500 000 quintaux avaient été mobilisés, contre 270 000 quintaux l’année précédente.
Selon elle, les besoins nationaux s’élèvent à environ deux millions de quintaux, un défi qui rend d’autant plus significatif ce volume de semences, le plus important depuis vingt ans.
Mme Mahfoudhi a souligné l’importance du recours à des semences génétiquement améliorées, à haut rendement et adaptées à différentes régions. Elle a ajouté que 160 000 quintaux avaient déjà été distribués à ce jour.
De son côté, Hichem Hachlaf, chef de cabinet du ministre de l’Agriculture, a déclaré que le ministère ambitionnait de produire à terme un million de quintaux de semences.
Il a rappelé que les retours d’expérience nationaux et internationaux démontrent que l’investissement dans les semences de qualité constitue le premier maillon de la chaîne de production. Celui-ci se traduit directement par une amélioration de la qualité des céréales, une hausse de la productivité et une meilleure valorisation des efforts consacrés à l’exploitation de ressources naturelles limitées, notamment l’eau.
Dans cette optique, le ministère s’attache à approvisionner toutes les régions en semences sélectionnées en quantité suffisante, via l’Office des céréales et les établissements semenciers. Il mène également une politique de soutien des prix pour les rendre accessibles aux agriculteurs, améliore le système de recherche et d’expérimentation en vue de développer des variétés adaptées aux évolutions climatiques et environnementales, et accompagne les agriculteurs grâce à un encadrement technique et des conseils de proximité.
L’objectif est de garantir une utilisation optimale de ces semences dans le cadre de pratiques agricoles modernes et durables.
M. Hachlaf a enfin affirmé que le recours aux semences de haute qualité contribue à réduire l’écart entre la production nationale et la consommation locale, renforçant ainsi la sécurité alimentaire de la Tunisie. Un enjeu d’autant plus crucial dans un contexte marqué par les défis climatiques et la flambée des coûts de production.
