Nabil Ammar participe au Sommet annuel de l’Union Africaine
Les dirigeants africains se sont réunis samedi et dimanche pour le sommet annuel de l’Union africaine (UA) avec pour objectif d’accélérer la mise en place de la zone de libre-échange, dans un contexte marqué par les répercussions de la guerre en Ukraine et la persistance des insurrections armées.
Depuis de nombreuses années, les dirigeants du continent échangent sur la mise en œuvre de la zone de libre-échange continentale africaine , qui doit réunir 1,3 milliard de personnes et ainsi devenir le plus grand marché mondial avec un PIB combiné de 3.400 milliards de dollars, selon l’ONU.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Nabil Ammar a pris part à ce sommet et a, à cette occasion abordé le thème « Gouvernance politique et financière mondiale », où il a appelé à l’établissement d’une gouvernance mondiale plus juste, inclusive et durable, conforme au développement humain et sensible aux défis de la phase.
Il a également souligné la rareté du financement, malgré son énorme disponibilité dans le monde, ce qui a remis en question la réalité de l’engagement international en faveur d’un système financier mondial viable qui tienne compte des besoins et des aspirations des pays en développement pour la reprise économique.
Le ministre a appelé les pays en développement à formuler librement leurs politiques nationales, non seulement pour leur permettre de rattraper les pays développés, mais aussi pour les aider à remplir leurs obligations envers leurs peuples.
Placé sous le thème «Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf)», le 36ème Sommet de l’UA s’est penché, entre autres, sur la réforme institutionnelle de l’organisation, l’état de la paix et de la sécurité dans le continent, l’octroi d’un siège à l’UA au sein du G20, la crise alimentaire mondiale, la réponse de l’UA à la pandémie de la Covid-19, l’évaluation du premier plan décennal de la mise en œuvre de l’Agenda 2063, ainsi que sur les questions relatives à la Zlecaf et au changement climatique.
