Economie

Le Président Saïed exige une loi de finances qui « se ressent » dans la vie des citoyens

Le président de la République, Kaïs Saïed, a rencontré mercredi la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zanzeri, pour examiner le projet de loi de finances et le bilan économique de l’année à venir.

Selon un communiqué de la présidence, le chef de l’État a souligné la nécessité d’accorder la priorité au volet social et de mettre en œuvre des réformes structurelles dans les finances publiques. Il a précisé que le passif était lourd dans de nombreux domaines et que le devoir exigeait de relever tous les défis par des approches nouvelles, guidées par une vision renouvelée.

« Les équilibres ne se réduisent pas à de simples chiffres et calculs abstraits, ils doivent être des équilibres que le citoyen perçoit concrètement dans sa vie quotidienne, et ce, dans toutes les régions de la République », a-t-il expliqué.

Le président de la République a rappelé que la Tunisie, qui a choisi de compter sur ses propres forces et a honoré l’ensemble de ses dettes en dépit du fait que la population n’en ait pas tiré les bénéfices escomptés, a donné tort à ceux qui, aujourd’hui, nourrissent une certaine nostalgie pour la « commission financière » et prônent l’ingérence extérieure.

Le Chef de l’État a également évoqué le dysfonctionnement persistant de nombreux services publics, réaffirmant que toute personne ayant manqué à ses obligations, et qui considère la responsabilité comme source de festins et de privilèges, doit répondre de ses manquements, souvent délibérés. « Cette situation ne saurait perdurer », a-t-il insisté.

Il a ajouté que « l’administration dite parallèle » est désormais un phénomène visible, et qu’aucune place ne doit être laissée aux centres de pouvoir ni aux séquelles des lobbys au sein des institutions de l’État. Un État dont le peuple a choisi la voie de la justice et de la liberté, et payé de son sang le prix de l’indépendance et de la libération.

Le Président Saïed a conclu en réaffirmant que l’avenir appartient à la jeunesse, pour laquelle la voie doit être ouverte au plus tôt, afin qu’elle puisse contribuer, avec toute sa fougue, par un engagement et un dévouement sans limites, à édifier la Tunisie telle qu’elle la souhaite : « Une Tunisie de justice, une Tunisie de liberté, une Tunisie de dignité nationale. Et ce ne sont point là des songes inconsistants, à l’image des vaines illusions des conspirateurs, mais des espérances qui se concrétiseront et des attentes qui ne seront pas déçues. »

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