Lancement officiel du Registre National des Sociétés Communautaires
Une nouvelle étape pour l’entrepreneuriat social et solidaire en Tunisie a été franchie ce lundi, avec le lancement officiel du Registre National des Sociétés Communautaires. Cette plateforme numérique, désormais opérationnelle, a été présentée lors d’une cérémonie organisée au siège du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle.
L’événement s’est déroulé en présence de M. Riadh Chaouad, ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de M. Sofiane Hemissi, ministre des Technologies de la Communication, et de Mme Hasna Jiballah, secrétaire d’État auprès du ministre de l’Emploi, chargée des Sociétés communautaires.
Une dématérialisation pour simplifier les démarches
Accessible via l’adresse https://alahlia.tn/, ce registre en ligne a pour objectif principal de simplifier et d’accélérer les procédures de création des sociétés communautaires. Il vise à offrir aux porteurs de projet un guichet unique numérique, réduisant ainsi les délais et les complexités administratives qui entravaient jusqu’alors leurs initiatives.
Fonctionnalités et avantages de la plateforme
La plateforme propose un parcours utilisateur complet. Elle détaille l’ensemble des étapes et des procédures d’enregistrement, met à disposition un espace dédié aux références juridiques et à des publications téléchargeables, et permet aux utilisateurs de créer un espace personnel sécurisé pour enregistrer leurs données.
Un des points forts de ce dispositif est la possibilité offerte aux promoteurs d’assurer un suivi en temps réel des réponses et des interactions avec le ministère de l’Emploi, garantissant une meilleure traçabilité et une communication fluidifiée.
Une vision stratégique pour l’économie sociale
Mme Hasna Jiballah a salué le lancement de ce registre comme « une étape importante » qui va faciliter l’accompagnement des promoteurs à toutes les phases de leur projet. Elle a souligné que cet outil constitue également une base de données stratégique, renforçant la transparence et servant de pont numérique entre les citoyens notamment les jeunes et les institutions concernées.
Pour sa part, M. Sofiane Hemissi a insisté sur la dimension innovante de ce projet. Il a affirmé que cette initiative s’inscrit dans une politique visant à « rapprocher les services des citoyens » et à concrétiser le principe d’interconnexion des systèmes numériques de l’État, offrant ainsi de réelles opportunités aux porteurs d’idées.

