Décès de Bob Newhart, légende de la comédie, à 94 ans
Bob Newhart, célèbre pour son humour pince-sans-rire, nous a quittés à l’âge de 94 ans. Newhart, un ancien comptable devenu star du jour au lendemain, a marqué l’histoire de la comédie avec son album live de 1960, « The Button-Down Mind of Bob Newhart », qui lui a valu les Grammy Awards de l’album de l’année et du meilleur nouvel artiste. Il est décédé à son domicile de Los Angeles après une série de maladies, comme l’a annoncé son publiciste Jerry Digney.
Bien que Newhart ait été une figure emblématique de la télévision pendant des décennies, il n’a remporté son premier Emmy Award qu’en 2013, pour son rôle de guest star dans « The Big Bang Theory ». Il y incarnait Arthur Jeffries, alias Professor Proton, un ancien animateur de science pour enfants.
La carrière de Newhart a véritablement décollé en 1972 avec « The Bob Newhart Show ». Dans cette sitcom, il jouait le rôle du psychologue Bob Hartley à Chicago. Entouré d’une distribution talentueuse comprenant Suzanne Pleshette, Peter Bonerz, Marcia Wallace, Bill Daily et Jack Riley, la série est rapidement devenue un classique, même si ni Newhart ni la série n’ont jamais remporté de Emmy.
Après avoir mis fin à « The Bob Newhart Show » en 1978, Newhart est revenu à la télévision en 1982 avec « Newhart ». Dans cette série, il interprétait Dick Loudon, un auteur new-yorkais devenu propriétaire d’une auberge dans le Vermont. La série a connu un grand succès pendant huit saisons et est célèbre pour sa scène finale dans laquelle Loudon se réveille en tant que Bob Hartley, suggérant que toute la série « Newhart » n’était qu’un rêve.
Bob Newhart était connu pour ses pauses comiques et ses observations ironiques. Lors d’une interview en 1990 avec Los Angeles magazine, il avait déclaré : « 85 % de moi est ce que vous voyez dans l’émission. Et les 15 % restants sont un homme très malade avec un esprit très dérangé. »
Newhart laisse un héritage durable dans le monde de la comédie, ayant influencé des générations avec son style unique et son humour subtil. Son départ marque la fin d’une ère pour la comédie télévisée.