Aux répétitions, les danseurs calquent leurs pas sur les breaks, les choristes calent les harmonies, et, tout au fond, Boudchart dirige sa chorale  avec un calme de chef d’orchestre et une précision métronomique. ce soir, la promesse est claire, un voyage musical sans frontières, du mezoued tunisien aux couleurs latines, en passant par l’oriental et le rock.

Une palette sonore métissée

L’alliage des timbres fait la différence, le mezoued cornemuse populaire emblématique en Tunisie, côtoie bendir et percussions maghrébines, tandis que cuivres, guitares et sections modernes apportent l’élan pop/rock. Boudchart organise ces contrastes en fresque fluide, où l’énergie festive n’empêche ni les nuances, ni le soin des arrangements.

Chorégraphies calées « en parallèle » aux figures rythmiques, entrées et sorties lissées pour qu’aucun titre ne décroche, transitions fluidifiées, un parti pris de set continu, conçu pour suspendre le souffle du public.

Rendez-vous ce soir au festival de Carthage !