Economie

Ministre des Finances « Le secteur privé est l’un des piliers de croissance économique et d’investissements »

Avec la présence de plus de 800 participants parmi les ministres et économistes de Tunisie qu’a commencé, hier, jeudi 9 décembre 2021, le premier jour de l’événement de la 35ème édition des Journées de l’Entreprise organisées à l’initiative de l’IACE sous la thématique “l’Entreprise et la République : Une Reconstruction Commune” à l’hôtel Mouradi Palace Sousse.

En intervenant Mme Sihem Boughdiri Nemsia, ministre des finances, a entamé son discours par l’évocation de la situation économique des dernières décennies qui a connu une dégradation importante en raison de déséquilibre économique et financier, l’absence de climat d’investissement, l’inflation élevée, et les limites politiques et économiques qui ont été mises en place pour soutenir  la relance économique.

En outre Mme Boughdiri a fait rappeler que le taux de chômage est de 18% chez les diplômés de l’enseignement supérieur, le marché de travail local est en régression suite à la crise économique  a résulté une pauvreté et une détérioration du pouvoir d’achat surtout dans les régions intérieures.

De même, la ministre a parlé des décisions présidentielles de 25 juillet 2021 qui étaient le résultat de l’intensification de la crise politique et économique. Et étaient une nouvelle occasion pour créer l’espoir  pour la réussite de la transition  en Tunisie et de surmonter les obstacles rencontrés et assurer les règles de bonne gouvernance à différents niveaux en établissant la justice et le respect de la loi. La stabilité multidimensionnelle qu’a connue le pays étaient nécessaire de recourir chaque année à la promulgation de loi de finance rectificative.

Elle a insisté que « le remboursement de la dette c’est une ligne rouge parce qu’on cannait très bien les conséquences néfastes si  on n’honore pas le remboursement de la dette ». D’ailleurs la ministre a souligné « on doit personnaliser les dépenses publiques parce que il ne faut pas recourir uniquement aux crédits pour réaliser un équilibre budgétaire ».

A noter que Mme Sihem Boughdiri Nemsia a clarifié que «  nous sommes conscients que sans les entreprises et sans le secteur privé il n’y aura pas de relance, ni de croissance économique ni d’investissements » et qu’il faut « libérer les ressources pour soutenir les secteurs stratégiques et financier les investissements publics ».

Najeh Kharrez

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