Economie

Tunisie-Chine : 1 100 emplois créés par les entreprises chinoises

Les données de l’Agence de promotion des investissements étrangers ont révélé que vingt-deux entreprises chinoises sont implantées en Tunisie. Leur contribution s’élève à plus de 31 millions de dinars tunisiens en investissements directs étrangers et a permis la création de 1 100 emplois.

Cette annonce intervient alors que la Chine affirme de plus en plus sa volonté et son engagement à renforcer ses relations commerciales et économiques avec la Tunisie. Elle se concrétise par des visites exploratoires fréquentes d’investisseurs privés et d’institutions chinoises.

Li Shiji, membre du Comité permanent du Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois et président du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, a souligné l’intérêt particulier que la Tunisie représente pour les entreprises chinoises. Il a mis en avant ses atouts compétitifs : une situation géographique stratégique, une main-d’œuvre qualifiée et une économie ouverte sur les marchés régionaux et internationaux.

Lors d’une rencontre avec le directeur général de l’Agence pour l’investissement extérieur, Jalal Tayeb, il a également insisté sur la place grandissante de la Tunisie dans la stratégie d’expansion internationale des entreprises chinoises, notamment dans le cadre de l’initiative « la Ceinture et la Route » (Route de la Soie).

L’Agence a précisé que cet entretien avec le responsable chinois, accompagné d’une délégation de haut niveau, a permis d’explorer les opportunités d’investissement en Tunisie pour les entreprises chinoises et étrangères. Les discussions ont principalement porté sur l’intérêt croissant des entreprises chinoises pour la Tunisie, qui se manifeste par des investissements directs et des visites exploratoires régulières.

De son côté, Jalal Tayeb a affirmé la volonté de la Tunisie d’approfondir ses relations économiques avec la Chine dans le cadre d’un partenariat fondé sur l’intérêt mutuel. Il a indiqué que son pays restait ouvert aux investissements chinois, particulièrement dans les secteurs de l’automobile, des infrastructures, des industries chimiques, des énergies renouvelables et du tourisme.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *