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Santé mentale et bien-être – les activités sportives à privilégier

L’adoption d’une activité physique est préconisée pour la santé physique et la prévention de certaines pathologies. Au-delà de ces bienfaits, les effets positifs de l’exercice sur le bien-être, les capacités cognitives (comme la mémoire et la prise de décision), la régulation émotionnelle, et la santé mentale en général sont solidement documentés. À titre illustratif, la pratique sportive régulière est associée à une réduction des symptômes liés à l’anxiété, à la dépression, au stress, et à la solitude.

Lorsque l’on considère l’intensité de l’effort physique, on peut distinguer deux catégories de sports. Les premiers, tels que la marche ou le jogging, sollicitent l’endurance et mobilisent entre 65 % et 80 % de la fréquence cardiaque maximale du pratiquant. Ces activités sont qualifiées de se dérouler dans des zones aérobies, car l’organisme recourt à l’oxygène pour libérer l’énergie nécessaire à leur pratique.

La deuxième catégorie englobe des activités plus intensives, telles que le sprint. Elles sollicitent entre 85 % et 90 % de la fréquence cardiaque maximale, générant de l’acide lactique, un composé essentiel au fonctionnement musculaire mais susceptible de provoquer des crampes en cas de production excessive. Ces sports se déroulent en zone anaérobie, signifiant qu’ils n’impliquent pas la consommation d’oxygène pour produire de l’énergie.

Diverses études se sont, par ailleurs, penchées sur des sports spécifiques, révélant que des disciplines comme le karaté ou le taekwondo améliorent la concentration et les fonctions exécutives, englobant des processus cognitifs avancés tels que la planification, l’élaboration de stratégies et la flexibilité mentale. Le tennis de table, quant à lui, influence l’anticipation de l’action et le temps de réaction, tandis que la pratique de la danse favorise le bien-être. Ainsi, bien que le sport soit généralement bénéfique, le type d’activité sportive pratiquée peut jouer un rôle déterminant dans le développement de certaines dimensions cognitives.

A noter qu’une activité aérobie, impliquant l’endurance et d’une durée d’environ une vingtaine de minutes, est suffisante pour améliorer les fonctions cognitives chez les adolescents.

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