Quand Saber Rebaï enflamme le Festival de Nabeul sous un ciel étoilé
Sous la douce clarté du ciel étoilé, le théâtre en plein air Moncef Kort de Nabeul s’est embrasé le 5 août 2025 au rythme de la voix magnétique du maestro tunisien Saber Rebaï. Dès son apparition, un souffle d’enthousiasme a parcouru la foule, rassemblant toutes les générations dans une même ferveur, happées par le charisme intemporel du chanteur.
Porté par cette énergie collective, Saber Rebaï a lancé, avec un clin d’œil complice et une tendresse palpable :« Ce théâtre est bien trop petit pour accueillir une telle passion. Il est temps que Nabeul rêve plus grand, qu’elle offre à ses spectateurs un espace digne de leur fidélité. »
Cette déclaration, empreinte autant de reconnaissance que de vision, a tissé un lien encore plus fort entre l’artiste et un public déjà conquis, soulignant le caractère unique de cette soirée.








Le décor naturel, caressé par une brise légère, a servi d’écrin à un spectacle où la nostalgie des grands classiques tunisiens côtoyait la fraîcheur de compositions plus contemporaines. Saber Rebaï a fait surgir les souvenirs avec le générique poignant de la série Saïd Errim (2015), faisant vibrer le public d’une émotion authentique. Les applaudissements, véritables vagues, saluaient tour à tour la puissance évocatrice de ses paroles et la générosité de sa performance.
Pendant près de deux heures, l’artiste a offert un voyage musical, chevauchant les frontières du temps et des styles, avec une maîtrise et une sincérité qui font la signature des plus grands.
Au point de presse organisé à l’issue du concert, Saber Rebaï, entouré des journalistes de L’Echo Tunisien – partenaire média du festival –, a confié :
Le secret du succès d’un artiste réside dans le respect qu’il accorde à son public.
Dans cette phrase simple, il a résumé l’humanisme qui imprègne son art et son rapport à la scène : chaque chanson, chaque note est dédiée, avec humilité et gratitude, à ceux qui l’accompagnent dans son parcours.
Ce triomphe artistique n’aurait pu exister sans l’Association d’Animation et de Festivals de Nabeul, présidée avec passion par Montacer Kacem, qui s’emploie année après année à hisser l’offre culturelle à la hauteur des attentes des Nabeuliens.
À l’issue de cette soirée inoubliable, un vœu s’élève parmi le public, résonnant comme une évidence : Quand aurons-nous enfin à Nabeul un théâtre à la mesure de nos espérances, capable d’accueillir dignement de tels artistes et d’offrir à chacun une expérience culturelle grandiose ?





