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Les dattes tunisiennes, un or brun au goût de prospérité

La datte tunisienne, joyau des palmeraies et fierté nationale, confirme sa place de référence mondiale. Réputée pour sa texture fondante et sa douceur naturelle, ce fruit ancestral ne se contente pas de ravir les palais, il s’impose comme un pilier de l’économie et de la santé.

Un trésor nutritionnel

Au-delà de sa saveur sucrée, la datte, consommée principalement crue, est une source reconnue de fibres, de vitamines et de minéraux. Des variétés prestigieuses comme la Deglet Nour se distinguent par leur richesse en antioxydants et en acides gras essentiels. Ces qualités nutritionnelles en font un allié de choix dans la prévention des maladies cardiaques, du diabète et de certains cancers.

Un moteur économique aux multiples facettes

C’est dans le gouvernorat de Kébili, lors du lancement de la campagne de récolte à la ferme de Smida (Zaafrane), que le ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, M. Ezzedine Ben Cheikh, a dressé un portrait éloquent du poids de cette filière.

Le secteur des dattes contribue de manière significative au Produit Intérieur Brut (PIB) agricole et se hisse au rang de deuxième produit d’exportation agroalimentaire, juste après l’huile d’olive. Pour la seule campagne écoulée, les exportations ont atteint un volume d’environ 128 000 tonnes, générant près de 850 millions de dinars de recettes.

Au cœur du développement durable

Mais l’impact de la filière dépasse largement les chiffres du commerce extérieur. Le ministre a souligné son rôle social et environnemental crucial. Le secteur des dattes est un important pourvoyeur d’emplois, générant plus de 2 millions de jours de travail par an et assurant des revenus à près de 50 000 familles.

La culture du palmier dattier joue un rôle clé dans la valorisation des ressources naturelles, la préservation des équilibres écologiques et la dynamisation du tourisme saharien, faisant de cette branche d’activité un maillon essentiel du développement durable des régions oasiennes.

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