Economie

Le taux de croissance a atteint 2,9% au troisième trimestre de 2022

Selon l’Institut National de la Statistique (INS), le taux de croissance du PIB a progressé de 2,9 % en glissement annuel au cours du troisième trimestre (juillet à septembre) de 2022, marquant une accélération comparativement aux deux trimestres précédents (respectivement à 2.3 % et 2.6 %).

En termes de variation trimestrielle, l’économie nationale a vu son produit intérieur brut (PIB) en volume progresser de 0,6 % au troisième trimestre de l’année 2022, alors qu’il s’était légèrement contracté au précédent (-0.1 %).

Ainsi, en dépit d’une conjoncture mondiale difficile et un contexte fortement inflationniste, l’activité économique poursuit sa dynamique de redressement après la crise sanitaire de 2020 ; un processus encore inachevé, puisque le revenu national demeure encore en dessous de son niveau de fin 2019, d’après l’INS.

À noter que ces estimations intègrent les récentes réévaluations régulières des comptes nationaux annuels, qui ont conduit à la révision des résultats des comptes 2019, 2020 et 2021. Dans ce contexte, il convient de rappeler que les comptes nationaux d’une année donnée sont compilés en trois versions (provisoire, semi-définitif et définitif) selon le flux de données primaires entrant dans leur élaboration. Alors que les comptes trimestriels fournissent la toute première estimation de la croissance pour une année donnée, conjointement avec la publication des résultats du dernier trimestre de la même année.

Sur cette base, la croissance économique est aujourd’hui estimée à 1,5 % pour 2019, -8,6 % en 2020 et 4,3 % en 2021 (contre une précédente évaluation de 1,3 %, -8,7 % et 3,1 %, respectivement). La révision est relativement élevée pour l’exercice 2021, avec une croissance relevée de 1,2 point de pourcentage dans le compte annuel provisoire par rapport à l’estimation initiale fournie par les comptes trimestriels relatifs au dernier quart de 2021 et publiés en février 2022. Cet ajustement résulte principalement de la réévaluation à la hausse de la croissance de la valeur ajoutée en volume dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration d’une part, et celui de la santé d’autre part.

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