Santé

Le directeur de la Santé mise sur une révolution préventive par l’évaluation

Lors d’une rencontre technique sur l’évaluation en santé, M. Abdelrazak Bouzouita, directeur général de la Santé, a affirmé, ce mercredi, que l’évaluation constituait désormais « une nécessité vitale » pour les médicaments, les équipements comme pour les programmes de santé. Selon lui, cet impératif vise à améliorer l’efficacité et la qualité des services.

 M. Bouzouita a également souligné « la nécessité impérieuse de déployer les technologies modernes dans le domaine de la prévention », celles-ci jouant « un rôle central pour préserver la santé des citoyens et alléger la charge pesant sur le système de soins ».

Il a précisé que l’objectif principal de ce rendez-vous technique était « d’examiner la vision moderne des technologies de santé et leur place dans le soutien aux politiques préventives et curatives en Tunisie ». Il a fait observer que « les avancées technologiques dans le domaine de la santé, autrefois cantonnées à certains pays ou centres spécialisés, sont aujourd’hui plus accessibles et plus répandues ».

 Il a cité en exemple les équipements d’imagerie médicale (scanners, IRM), qui illustrent, selon lui, « la tendance mondiale à la démocratisation de la technologie médicale ».

Le directeur général a ajouté que « la santé ne se limite plus au seul traitement, mais qu’elle repose désormais fondamentalement sur la prévention ». Cette évolution impose, a-t-il dit, « l’adoption d’outils d’évaluation précis et efficaces pour les équipements et technologies médicales, en adéquation avec les besoins spécifiques du pays ». Parmi ces besoins, il a cité la prise en charge des maladies chroniques, les attentes des citoyens et les données épidémiologiques locales.

M. Bouzouita a insisté sur le fait que « les équipements médicaux sont aujourd’hui une nécessité dont la valeur est universellement reconnue ». « Il est important, a-t-il poursuivi, que nous développions une culture de l’évaluation pour améliorer et faire évoluer notre système de santé de manière durable. »

Il a aussi mis l’accent sur « l’importance de la coopération régionale et de l’échange d’expertises avec les pays voisins ». Cette collaboration est essentielle, a-t-il argumenté, « compte tenu de la nature transfrontalière de certaines maladies, qui exige des approches préventives communes fondées sur une évaluation harmonisée et efficace ».

Il a conclu son intervention en rappelant l’adage selon lequel « la prévention est meilleure que le traitement ». « Aujourd’hui, le moment est venu de concrétiser ce principe grâce à des moyens scientifiques modernes et à une planification s’appuyant sur une évaluation objective et rigoureuse », a-t-il déclaré.

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