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Le bureau du Conseil national des régions et des territoires dévoile son programme

Le bureau du Conseil national des régions et des territoires a acté, mardi, l’ouverture de la session parlementaire 2025-2026 lors d’une réunion présidée par son président, Imed Derbali.

Le calendrier de travail établi prévoit que la session sera inaugurée par une séance plénière de dialogue. Par ailleurs, sept questions écrites émanant des membres de l’assemblée ont été officiellement transmises aux ministères concernés pour réponse.

Examen budgétaire en vue

L’ordre du jour a également porté sur l’examen du document relatif à l’exécution du budget de l’État à la fin du premier semestre 2025, ainsi que sur les hypothèses et grandes orientations budgétaires pour 2026. Ces dossiers ont été renvoyés à la commission des Finances et du Budget. Celle-ci est chargée de conduire une série d’auditions auprès des parties prenantes et de produire un rapport d’analyse, comme précisé dans un communiqué du Conseil.

Le bureau a par ailleurs approuvé le programme de travail des commissions pour la période à venir. Ce programme inclut l’organisation d’une journée d’études destinée à affiner les propositions des conseillers dans le cadre de l’examen du futur projet de loi de finances pour 2026.

Compte-rendu de l’entretien avec le Président de la République

En introduction à la réunion, Imed Derbali a résumé les points essentiels de son entretien de la veille avec le Président de la République. Il a rapporté que le Chef de l’État avait décrit la Tunisie comme engagée dans une « guerre de libération irréversible ». Selon ce compte-rendu, la stratégie consistant à compter sur les forces propres du pays et à œuvrer sans relâche pour répondre aux aspirations populaires aurait prouvé sa justesse, tout en « révélant au grand jour » ceux qui auraient choisi de « se ranger dans l’orbite d’intérêts colonialistes ».

M.Derbali a ajouté que le Président de la République avait réaffirmé que la priorité absolue demeurait la recherche de solutions pour les citoyens victimes « de décennies d’exclusion ». Il aurait insisté sur l’impératif de placer les intérêts supérieurs de la Tunisie au-dessus de toute considération, en soulignant qu’aucune concession ne serait faite concernant l’unité nationale, la stabilité du pays, la souveraineté populaire et l’indépendance de sa politique.

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