Koton Tunisie : vers une fermeture définitive ?
Ce mardi 30 septembre 2025, un constat implacable frappe les visiteurs de la boutique Koton à Azur City.
Les rayons sont clairsemés, les affiches « SALE » sont omniprésentes, et la rumeur de fermeture définitive se précise. Koton, enseigne turque très populaire de prêt-à-porter, vit peut-être ses derniers jours sur le marché tunisien.

À ce jour, Koton compte cinq boutiques sur le territoire tunisien : Azur City, Tunisia Mall 1, Tunis City, La Soukra et Manar City, selon les informations recensées sur leurs pages officielles. Ce réseau avait permis à la marque de s’imposer en quelques années comme un acteur majeur du prêt-à-porter accessible pour femmes, hommes et enfants en Tunisie, après une première implantation remarquée en décembre 2018.
Combien d’employés impactés ?
Les chiffres précis sur l’effectif total de Koton Tunisie restent confidentiels, la maison-mère turque ne communiquant que sur ses effectifs internationaux — 11 500 employés dans le monde, pour 480 boutiques dont celles de Tunisie. Néanmoins, d’après des comparaisons sectorielles et la surface moyenne des magasins, chaque point de vente pourrait employer environ 20 à 30 personnes, soit près de 100 à 150 salariés au total rien qu’en Tunisie. Ce calcul est basé sur les standards en vigueur dans le secteur du textile tunisien pour des enseignes de cette taille.
La fermeture : une tendance inquiétante dans le textile tunisien ?
La scène à Azur City est révélatrice : rayons presque vides, absence de nouveautés, affluence en berne et pancartes “SALE” gigantesques signent la fin d’une époque.
Si la direction générale de Koton n’a pas fait d’annonce publique officielle au moment d’écrire cet article, plusieurs indices convergent : écoulement accéléré des stocks, absence de nouvelle collection, réductions massives et manque de communication institutionnelle – méthodes typiques des fermetures en douceur observées dans d’autres enseignes internationales en Tunisie ces derniers mois.
Ce potentiel retrait viendrait s’ajouter à la liste des enseignes internationales ayant récemment quitté le pays.


