Culture et arts

FIC 2024: Soirée Hamza Namira

Le 27 juillet 2024, le jeune chanteur égyptien Hamza Namira a enflammé la scène de Carthage lors de la 58e édition du Festival International de Carthage. Sous le thème « Rêves avec moi », et devant un public nombreux, Hamza Namira a offert un répertoire audacieux où l’engagement et la parole rebelle s’écartent des conventions habituelles.

Une soirée avec des morceaux très attendus

L’artiste égyptien a interprété ses morceaux devenus très populaires sur la scène arabe et internationale, tels que « Dary ya albi », qui a accumulé plus de 400 millions de vues sur YouTube, ainsi que « fadhi chawaya ». Ces chansons, chantées en chœur avec le public, ont poussé Namira à les répéter avec un nouvel arrangement.

Avec sa musique qui résonne particulièrement auprès de la jeune génération, Hamza Namira, a offert un mélange captivant de chansons inspirées du folklore égyptien, enrichies d’influences rock, pop et jazz. Il a interprété « Rayee » de Mahmoud Farouk, un morceau de son album qui a accumulé plus de 10 millions de vues sur YouTube. Parmi les autres titres de cet album, il a chanté « Riyeh el hayet », « ena ettaieb », et « aalem kaddeba », ainsi que des morceaux de son album « mawloud sanat 80 », sans oublier ses premières chansons de 2011, comme « Insan ».

Un hommage à la Palestine

Engagé dans la défense des causes justes à travers sa musique, il a saisi l’occasion pour rendre hommage à la Palestine en interprétant des chansons du folklore palestinien. Parmi celles-ci, il a interprété « Haddi, ya bahr haddi » du poète palestinien Mohamed Saleh, également connu sous le nom d’« Abou Arab », ainsi que « ya dharif ettoul ». Cette dernière chanson a été chantée avec le drapeau palestinien flottant dans le ciel du théâtre romain de Carthage, à la fois par le public et par l’artiste Hamza Namira.

Un clin d’œil à la musique tunisienne

Pour sa première apparition sur la scène du théâtre romain de Carthage, Hamza Namira a interprété « Irdha alina ya lommima » de Salah Farzait et « Sirri fi bali tkhabba » de feu Lotfi Jourmana. Le passage du mezoued au malouf a été illustré par « ya nass jratli Ghareib », avant que l’artiste ne surprenne le public en invitant le rappeur « Armasta » pour interpréter en duo la chanson « Qmar el-Ghorba », présentée en 2018.

Qui est Hamza Namira ?

Auteur, compositeur, interprète et chanteur, il se positionne comme un artiste distingué, qui s’est frayé son chemin depuis la révolution égyptienne. Grâce à son ton, léger, sarcastique, il raconte les maux de son époque à travers des textes aux mélodies dansantes et modernes. Ses tubes à succès à l’instar de «Kamar Ghorba», «Yaba», «Dari Ya kalbi», «Fadhi Chwaya» «Maalech» ou «Serri fibeli» ne laisserons pas le public indifférent tant son interaction sur scène est remarquable et son énergie happe ses auditeurs.

Najeh Kharrez

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