Fair-play bafoué ? Colère tunisienne après le nul Syrie-Palestine
La Tunisie a été éliminée de la Coupe arabe FIFA Qatar 2025 malgré un parcours chaotique dans le groupe A : défaite 0-1 face à la Syrie, nul 2-2 contre la Palestine, puis victoire 3-0 sur le Qatar, terminant troisièmes avec 4 points. L’élimination a été scellée par le match nul sans enjeu 0-0 entre Syrie et Palestine le 7 décembre, qualifiant ces deux équipes pour les quarts de finale. Beaucoup de supporters tunisiens critiquent vivement la façon « léthargique » dont Syrie et Palestine ont joué, les accusant d’avoir favorisé leur qualification mutuelle au détriment des Aigles de Carthage.
L’aventure tunisienne débute par une surprenante défaite 0-1 contre la Syrie le 1er décembre au stade Al Bayt, malgré 17 tirs tentés par les Aigles contre seulement 4 pour les Syriens. Omar Al-Souma marque à la 48e minute sur une erreur défensive. Face à la Palestine le 4 décembre, la Tunisie mène 2-0 grâce à Amor Layouni et un autre buteur, mais concède l’égalisation en seconde période. La victoire finale 3-0 contre le Qatar (buts de Ben Romdhane, Meriah et Ben Ali) ne suffit pas pour primer le groupe.
Le match Syrie-Palestine : fair-play ou stratégie ?
Le choc décisif entre Syrie et Palestine se solde par un 0-0 sans pressing ni intensité, qualifiant les deux nations tandis que la Tunisie est reléguée. Les Palestiniens multiplient les passes stériles dans leur camp sans opposition syrienne, et plusieurs joueurs célèbrent prématurément leur qualification. Cette « joie partagée » a été photographiée et moquée comme un arrangement tactique pour éliminer la Tunisie, au nom d’une solidarité arabe perçue comme anti-tunisienne.
Réactions enflammées des tunisiens
Sur Facebook, les Tunisiens expriment leur colère : « Dommage que de regrets, mais il y a beaucoup à dire sur Syrie et Palestine » ou accusations d’un « sentiment de révolte » face à un jeu sans conviction. Le joueur Ali Maâloul reconnaît la lassitude des fans, fatigués « d’entendre des excuses » après ces faux-pas. Cette controverse révèle les tensions régionales en football arabe, où solidarité et rivalité sportive s’entremêlent.
