Culture et arts

Dua Lipa « Exploiter une tragédie humaine est consternant »

De récents articles de la presse britannique ont suscité une controverse en affirmant que la star de la pop britannique, d’origine albanaise, Dua Lipa, avait licencié son agent artistique, David Levi. Ils avancent comme raison la signature par ce dernier d’une lettre confidentielle adressée à Michael Eavis, le fondateur du festival de Glastonbury, lettre qui demandait l’annulation de la participation du groupe de rap irlandais KNEECAP, prévue en juillet.

Dua Lipa répond : « Exploiter une tragédie humaine est consternant »

Dans une publication sur son compte Instagram, Dua Lipa a démenti les informations du Daily Mail selon lesquelles elle aurait renvoyé son agent en raison de sa position concernant le groupe irlandais. Elle a qualifié ces articles de trompeurs.

« J’ai toujours été pro-palestinienne, mais exploiter une tragédie mondiale pour vendre des journaux est inacceptable », a-t-elle déclaré.

L’artiste a affirmé que l’utilisation de son nom dans des histoires inexactes visait à attirer les lecteurs au détriment de la vérité.

Contexte de l’affaire

La lettre à l’origine de la polémique avait été signée par plusieurs personnalités de l’industrie musicale. Elle exigeait le retrait du groupe KNEECAP de la programmation du festival de Glastonbury en raison de ses positions politiques. Toutefois, après avoir fuité dans l’espace public, elle a provoqué de vives critiques au sein du milieu musical. Le groupe a malgré tout assuré sa prestation comme prévu.

David Levi, l’agent de Dua Lipa, employé de l’agence mondiale de talents WME, figurait parmi les signataires. Cette révélation avait poussé certains médias à évoquer une tension dans leur relation professionnelle.

Des versions contradictoires

Le Daily Mail, citant une source au sein de l’industrie musicale, avait rapporté que Dua Lipa avait mis fin à sa collaboration avec son agent en raison d’une position « incompatible » avec son soutien public à la Palestine, allant jusqu’à le considérer comme favorable à la guerre menée par Israël à Gaza. La chanteuse a réfuté cette version dans son intégralité.

KNEECAP au cœur de la controverse

De leur côté, les membres de KNEECAP ont été accusés par certains de soutenir le Hezbollah libanais et le mouvement palestinien Hamas. Le groupe a fermement nié ces accusations, affirmant que ses positions relèvent de la liberté d’expression et de la défense de causes justes.

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