Divorce de la princesse Mahra de Dubaï
La princesse Mahra, fille de l’émir de Dubaï, Mohammed ben Rachid Al Maktoum, a choqué l’opinion publique en annonçant son divorce de manière inédite sur Instagram. Cette décision a brisé les conventions sociales et religieuses en répudiant elle-même son époux, le prince Manea, une pratique traditionnellement réservée aux hommes dans les normes musulmanes.
Aux Émirats arabes unis, où le droit du mariage et du divorce est régi par une loi positive plutôt que par le droit musulman traditionnel, cette annonce pourrait potentiellement créer un précédent juridique important. La législation émiratie ne spécifie pas explicitement la possibilité pour une femme de répudier son mari, ouvrant ainsi la voie à une révision des normes établies depuis des siècles.
Le mariage de la princesse Mahra et du prince Manea, célébré avec faste en avril 2023, avait captivé l’attention du public. Le couple a accueilli leur premier enfant en mai, mais des signes de tension ont commencé à apparaître récemment, marqués par des publications sur les réseaux sociaux où ils ont cessé de se suivre mutuellement et ont supprimé les photos de leur union.
La princesse Mahra, une figure respectée pour son engagement dans le sport équestre, et le prince Manea, impliqué dans les investissements technologiques et passionné de ski, représentent des personnalités influentes au sein de la famille régnante de Dubaï. Leur séparation, bien que tristement publique, soulève des questions sur l’avenir de la tradition familiale et des normes sociales dans une société en mutation rapide.
À ce stade, les détails précis de la séparation restent en grande partie privés, la princesse Mahra se limitant à indiquer que des différends personnels, incluant possiblement des allégations d’infidélité, ont conduit à cette décision radicale.