Décès de Mohsen Adili : témoignages des réseaux sociaux
La mort de Mohsen Adili, capitaine de la Garde nationale, hier 16 janvier 2022, a suscité plusieurs interrogations sur les réseaux sociaux.
Selon les autorités nationales, le défunt avait été retrouvé pendu chez lui à Bir Bouregba (gouvernorat de Nabeul).
Par ailleurs, beaucoup de personnes demandé de la police tunisienne de privilégier la piste du crime affirmant que le défunt était derrière la divulgation de dossiers impliquant le député assigné à résidence Noureddine Bhiri et un ancien gouverneur de Ben Arous dans un réseau terroriste.
C’est dans ce cadre que le syndicaliste, sécuritaire et directeur de l’Organisation tunisienne pour les forces de sécurité et le citoyen, Issam Dardouri a publié sur son compte Facebook, quelques heures après l’annonce de la mort de Mohsen Adili : « Nous voulons la vérité, rien que la vérité. Le défunt m’avait appelé il y a de cela quelques jours. Je me contenterais de ça pour le moment. Paix à ton âme mon frère ».
De même, l’avocate et députée d’Attayar, Mounira Ayari a, appelé à l’ouverture d’une enquête concernant l’assassinat de Mohsen Adili, en précisant, « Tous les éléments montrent qu’il a été assassiné avant de témoigner dans une l’affaire d’octroi de permis de taxi à des terroristes impliquant l’ancien gouverneur de Ben Arous et Noureddine Bhiri ».
De plus, une citation à comparaître en qualité de témoin adressée à Mohsen Adili a, aussi, été diffusée par les réseaux sociaux. D’après celle-ci, il avait été convoqué par le juge d’instruction du pôle judiciaire économique et financier. Elle montre qu’il devait se présenter devant le juge à la date du 17 janvier 2022, soit le lendemain de la date du décès.
En outre, d’autres personnes ont considéré qu’il s’agit certainement d’un suicide. Le défunt avait publié sur Facebook quelques heures avant sa mort le texte suivant : « Quiconque me connait ou pas, qu’il me pardonne et prie pour moi, nous nous réunirons auprès de Allah ».