BNA 2025 : l’établissement consolide son assise financière
La Banque Nationale Agricole (BNA) affiche une dynamique positive sur l’exercice clos en septembre 2025, selon ses derniers indicateurs d’activité. L’établissement consolide ses fondamentaux avec une progression notable de son activité et de ses résultats.
Le crédit et les dépôts en hausse soutenue
Le cœur de métier de la banque, le crédit, affiche une vigueur confirmée. L’encours net des créances clientèle s’est établi à 15 134 millions de dinars à fin septembre 2025, enregistrant une nette augmentation par rapport aux 14 330 millions de dinars enregistrés un an plus tôt.
Cette expansion du portefeuille de crédits s’accompagne d’une collecte tout aussi dynamique. Les dépôts de la clientèle ont crû de 5,1 % sur la période, représentant une hausse absolue de 662 millions de dinars, témoignant de la confiance des épargnants et de la capacité de collecte de l’établissement.
Un portefeuille titres dopé par les emprunts d’État
Le bilan de la BNA se distingue également par la forte progression de son portefeuille titres d’investissement. Celui-ci a bondi, passant de 6 330 millions de dinars en septembre 2024 à 9 053 millions de dinars un an plus tard. Cette croissance significative est principalement attribuable à des souscriptions à l’emprunt national et à l’acquisition de Bons du Trésor Algériens (BTA), illustrant la stratégie de placement de la banque.
Rentabilité en nette amélioration
L’activité de la BNA dégage une rentabilité améliorée. Les produits d’exploitation bancaire se sont élevés à 1 852 millions de dinars, en hausse de 8 % par rapport aux 1 714 millions de dinars de septembre 2024.
Si les charges d’exploitation ont suivi une tendance haussière, passant de 972 à 1 043 millions de dinars (soit +71 millions), cette progression a été maîtrisée. En conséquence, le produit net bancaire (PNB), un indicateur clé de performance, a affiché une croissance robuste de 8,9 %, pour s’établir à 809 millions de dinars contre 742 millions l’exercice précédent.
Parallèlement, les charges opératoires, qui comprennent notamment les dotations aux amortissements et les autres frais généraux, ont augmenté de 6,9 %, s’établissant à 304 millions de dinars.
