Amnesty International : la nouvelle constitution affaiblit l’autonomie de la magistrature et les garants des droits de l’homme.
L’organisation Amnesty International considère que le projet de la nouvelle constitution objet du référendum du 25 juillet courant, affaiblit les garanties des droits de l’homme et porte atteinte à l’autonomie de la magistrature.
Amnesty International conçoit que le projet de constitution ne permet pas à la magistrature (tunisienne) des garants de fonctionner dans un contexte d’équité et d’indépendance. Le nouveau projet a écarté les mécanismes de contrôle des pouvoirs en place.
Le projet de constitution permet au président de la république des prérogatives illimitées en temps de crise, ce qui peut porter atteinte aux droits de l’homme.
L’organisation internationale se réfère à la constitution de 2014 qui comporte des garanties, qui ont été disloquées par le projet de la constitution objet du référendum du 25 juillet courant.
Amnesty international déplore la privation des tunisiens d’éclaircissements sur les conditions dans lesquelles le projet à été synthétisé.