L’autoroute Bousalem-Algérie est en marche
Une étape préliminaire mais cruciale pour la réalisation de l’autoroute devant relier Bousalem à la frontière algérienne a été franchie cette semaine. Comme l’a annoncé Fares Torkhani, président du Conseil local du développement de Jendouba, les opérations de diagnostic des terrains ont débuté ce lundi 10 novembre 2025.
Cette ambitieuse infrastructure, qui s’étendra sur 75 kilomètres, est présentée comme un levier essentiel pour le développement économique et l’intégration régionale. M. Torkhani a souligné la portée commerciale stratégique du projet, notamment grâce au poste-frontière qu’elle dessert.
Un phasage bien défini
Le tracé est divisé en deux tronçons majeurs :
- Un premier segment de 40 km entre Bousalem et Fernana.
- Un second de 35 km pour relier Fernana à la frontière algérienne.
Les équipes sur le terrain ont commencé leurs investigations dans la délégation de Ben Bsher. Leur progression est planifiée pour se poursuivre successivement vers les zones de Bellarija puis de Fernana.
La prochaine étape : la commission d’enquête
Dès cette phase initiale d’expertise terminée, la procédure entrera dans une nouvelle dimension administrative. La commission régionale d’enquête sera saisie pour statuer sur les modifications nécessaires des emprises, un jalon indispensable avant le lancement des appels d’offres pour les travaux de génie civil.
Avec un coût global estimé à 2,5 milliards de dinars, ce projet est suivi de près par les autorités. Fares Torkhani a insisté sur la volonté gouvernementale d’accélérer toutes les démarches pour une entrée en chantier dans les plus brefs délais. L’objectif affiché est de renforcer significativement la connectivité du Nord-Ouest et de libérer le potentiel commercial de toute une région.
