Coopération militaire tuniso-algérienne : un socle stratégique renforcé
La coopération militaire entre la Tunisie et l’Algérie demeure un axe stratégique immuable, a affirmé ce mardi le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, depuis le Palais du Bardo. S’exprimant devant les députés lors de l’examen du budget de son département, le ministre a souligné que ce partenariat s’appuie sur des liens historiques solides et une vision commune des enjeux de sécurité régionale.
Modernisation d’un cadre existant
Contrairement à ce que son annonce récente pourrait laisser croire, la nouvelle convention militaire signée entre Tunis et Alger ne constitue pas un accord inédit. Il s’agit, a-t-il précisé, d’une actualisation du partenariat conclu en 2001, révisé pour tenir compte des réalités géopolitiques et des défis sécuritaires actuels.
Élargissement des domaines d’action
Cette mise à jour a pour objectif principal d’élargir le champ de la coopération bilatérale. La lutte contre le terrorisme, la criminalité transfrontalière et la sécurisation des frontières communes figurent désormais au cœur des priorités opérationnelles des deux pays.
Une collaboration présentée comme apolitique
Le ministre Shili a tenu à insister sur le caractère apolitique de cette alliance militaire. Décrite comme un « pilier de la stabilité régionale », elle incarnerait un modèle de partenariat durable entre deux nations liées par un destin commun.
Coordination et anticipation renforcées
Selon ses déclarations, ce renforcement de la coopération doit permettre une meilleure coordination sur le terrain et faciliter un échange fluide d’informations stratégiques. L’ambition affichée est d’anticiper et de contrer toute menace potentielle pouvant peser sur la stabilité de la région.
