Santé

La Tunisie à la tête de la médecine militaire africaine 2025-2027

À l’occasion du XIIIe Congrès Régional Panafricain de Médecine Militaire, qui se tient à Tunis du 6 au 8 novembre, il a été officiellement annoncé, ce jeudi, que la Tunisie présidera le Groupe régional africain de médecine militaire pour la période 2025-2027.

Une décision qui, selon le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, intervenu lors de la cérémonie d’ouverture, « reflète la confiance accordée au développement de la santé militaire tunisienne et son rôle actif au sein du Comité International de Médecine Militaire (CIMM) ».

Dans le cadre de cette nouvelle présidence, la Tunisie organisera, sous l’égide du CIMM, plusieurs manifestations et cours internationaux. M. Shili a souligné l’importance de ces rendez-vous scientifiques pour « développer les compétences des cadres médicaux et paramédicaux » en médecine militaire.

Le ministre a également mis en avant les retombées opérationnelles de cette dynamique. « Ce congrès offre l’opportunité de renforcer l’opérationnalité des interventions, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières, dans le cadre de missions humanitaires ou lors de catastrophes », a-t-il déclaré.

Face à l’instabilité de la conjoncture régionale et internationale, M. Shili a plaidé pour un renforcement de la formation continue et une meilleure coordination entre les pays africains. L’objectif est de doter les médecins militaires du continent de l’expertise nécessaire pour mener à bien leurs missions avec une « meilleure efficacité sur le terrain, au profit des militaires et des civils ».

Sur le plan national, le ministre a assuré que le système de santé militaire tunisien a été consolidé grâce au « recrutement de personnel spécialisé et des ressources humaines nécessaires ».

Organisé pour faciliter l’échange d’expertise, ce congrès panafricain aborde, durant trois jours, plusieurs thèmes cruciaux. Parmi eux figurent les stratégies d’intervention en cas de crise, l’évacuation médicale aérienne avancée, ou encore l’apport de l’intelligence artificielle dans le diagnostic et le traitement, témoignant de la modernisation des enjeux de la médecine militaire sur le continent.

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