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L’autre combat d’Ons Jabeur : son face-à-face avec la dépression

Dans un témoignage poignant, la star tunisienne du tennis, Ons Jabeur, ancienne numéro deux mondiale, a levé le voile sur les luttes personnelles qui ont marqué son parcours. La joueuse, triple finaliste en Grand Chelem et surnommée la « Ministre du Bonheur » pour son optimisme communicatif, a confié avoir traversé une phase de dépression, l’amenant à revoir ses priorités, sa santé mentale et son bien-être passent désormais avant tout.

Cette révélation intervient dans un contexte où le calendrier surchargé du circuit WTA est vivement critiqué. Plusieurs joueuses de renom, telles que Naomi Osaka, Emma Raducanu ou encore Paula Badosa, ont déjà mis un terme anticipé à leur saison, pointant du doigt l’intensité et la pression générées par un programme trop dense.

Interrogée par Sky Sports, Jabeur n’a pas mâché ses mots : « Le calendrier épuise tout le monde. J’espère que la communauté du tennis nous entendra et réduira le nombre de tournois. » Et d’ajouter, en évoquant les tournois de Doha et Dubaï : « Je veux y jouer, mais enchaîner deux WTA 1000 d’affilée, c’est trop. Les tournois s’allongent, certains durent maintenant deux semaines… Aucune joueuse n’aime ça. »

Face à ces alertes répétées, la WTA a réaffirmé que la santé des athlètes demeurait sa « priorité absolue ». L’instance assure avoir consulté les joueuses, via son Conseil ou leurs représentantes, en vue d’une refonte du calendrier dès 2024, accompagnée d’une revalorisation des primes.

Rappelons que les têtes d’affiche du circuit sont tenues de participer aux quatre tournois du Grand Chelem, dix tournois WTA 1000 et six tournois WTA 500, sous peine de sanctions pouvant aller du retrait de points à des amendes financières.

Un débat qui dépasse désormais le simple cadre sportif et interroge la place de l’humain dans le tennis de haut niveau.

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