Tunisie 2030 : objectif 35% d’électricité verte
Cette manifestation verra la participation notable de M. Wael Shoushan, Secrétaire d’État chargé de la Transition Énergétique. Seront également présents des représentants de l’Assemblée des Représentants du Peuple, du Conseil National des Régions et des Districts, du Ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, ainsi que ceux de la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz (STEG) et de l’Agence Nationale pour la Maîtrise de l’Énergie (ANME). Des experts du secteur énergétique complètent la liste des participants.
Au cœur des débats, le programme prévoit plusieurs interventions axées sur un état des lieux des énergies renouvelables en Tunisie. L’objectif est de présenter une vision stratégique pour accélérer cette transition, en identifiant les mesures nécessaires à sa concrétisation et en analysant ses retombées anticipées sur l’économie nationale.
Il est à noter que l’OTEP a été créée fin septembre dernier. Cette organisation, qui regroupe des entreprises opérant dans le domaine des énergies renouvelables, a pour mission de renforcer la place de ce secteur dans l’économie nationale et de proposer des solutions concrètes pour dynamiser la transition énergétique, stimulant ainsi l’investissement et l’innovation.
Le contexte est crucial : actuellement, la Tunisie produit 95 % de son électricité à partir de gaz naturel, la part des énergies renouvelables plafonnant à seulement 5 %. Le pays s’est fixé un objectif ambitieux : porter cette part à 35 % de la production électrique (soit 4850 mégawatts) à l’horizon 2030, avec une ambition de 50 % d’ici 2035.
Pour concrétiser cette ambition, trois nouveaux projets d’énergies renouvelables, d’une capacité globale de 200 mégawatts, doivent prochainement entrer en service. Leur répartition est la suivante :
- 100 mégawatts à Kairouan.
- 50 mégawatts à Sidi Bouzid.
- 50 mégawatts à Tozeur.
La mise en exploitation de ces projets est stratégique : elle devrait permettre de porter la part des énergies renouvelables dans le mix électrique national à 10 % d’ici la fin de l’année en cours, marquant une première étape significative vers les objectifs fixés.