Coopération renforcée autour du futur Forum méditerranéen de l’IA
Les préparatifs du « Forum Méditerranéen de l’Intelligence Artificielle », dont la Tunisie accueillera la prochaine édition en novembre, ont constitué le principal point à l’ordre du jour d’une réunion tenue ce vendredi entre Mohamed Ben Aïssa, Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, et Nadia Hai, Ambassadrice et Déléguée ministérielle française pour la Méditerranée.
S’exprimant en présence de l’Ambassadrice de France en Tunisie, la représentante française a estimé que le choix de la Tunisie pour accueillir cet événement d’envergure saluait son leadership scientifique et la richesse de son capital humain. Elle a notamment mis en avant le potentiel de sa jeunesse et la qualité de ses start-ups spécialisées dans les technologies de pointe, dont la compétence est reconnue tant sur le plan régional qu’international.
De son côté, le Secrétaire d’État s’est félicité des progrès accomplis dans l’organisation de ce Forum. Il a souligné que la Tunisie figurait parmi les pionniers des pays de la rive sud de la Méditerranée à s’être dotée d’une stratégie intégrée pour déployer l’intelligence artificielle dans des secteurs clés, au premier rang desquels la santé publique. « Cette politique, a-t-il expliqué, procède de la conviction que le progrès technologique doit être au service de l’humain et œuvrer à l’amélioration de la qualité de vie dans tous les domaines. »
M. Ben Aïssa a par ailleurs insisté sur la volonté tunisienne d’impulser une nouvelle dynamique à la coopération méditerranéenne, fondée sur une vision stratégique face aux défis contemporains, notamment la sécurité et la stabilité.
Dans ce contexte, il a évoqué « les crimes de génocide perpétrés quotidiennement contre le peuple palestinien à Gaza », appelant l’ensemble des pays riverains de la Méditerranée à assumer leurs responsabilités pour y mettre fin et sauvegarder les droits légitimes des Palestiniens.
Le Secrétaire d’État a présenté la position tunisienne concernant la question migratoire en Méditerranée, qu’il s’agisse de la migration régulière ou irrégulière. Il a plaidé pour que cette thématique soit placée au cœur des priorités de la coopération régionale, en prenant en compte l’ensemble de ses dimensions économiques, sociales et humanitaires dans une logique de bénéfice mutuel pour les peuples concernés.