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Migrants : L’Union européenne tentée de barricader ses frontières

Les 27 États membres de l’Union européenne font face au désespoir des nations de première ligne, incapables de s’entendre sur une répartition équitable des migrants à travers l’Europe. Parmi eux, la Bulgarie, qui s’indigne d’être devenue une zone tampon qui sert elle-même de centre de détention pour les clandestins, a résumé le président Rumen Radev. 

À juste titre, plus d’une douzaine de pays (Autriche, Hongrie, Pologne, etc.) demandent depuis des mois à l’UE de payer la construction de murs et de clôtures aux frontières de l’UE. L’Autriche en a même usé comme d’un moyen de chantage, en décembre, en mettant son veto à l’entrée de la Bulgarie et de la Roumanie dans l’espace Schengen tant que leurs frontières n’auront pas été renforcées. Ces pays hostiles à l’accueil des migrants peuvent compter sur le soutien de conservateurs du Parti populaire européen (PPE), première formation politique au Parlement européen.

Leur pression aura-t-elle fini par payer ? Jeudi 9 février, les dirigeants des Vingt-Sept se sont entendus pour demander à Bruxelles de financer des mesures qui contribuent directement au contrôle des frontières extérieures de l’UE​. Fin 2021, alors que la Biélorussie « expédiait » des migrants vers la Pologne et la Lituanie dans le seul but de fragiliser l’unité européenne, la présidente de la Commission Ursula von der Leyen avait juré qu’elle n’accepterait jamais de financer barbelés et murs​.

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